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  • : Mémorial du wagon de la déportation
  • : Pérenniser la mémoire de la déportation par le transport ferroviaire par la réalisation d'un Mémorial devant avoir pour bases deux wagons conformes à ceux utilisés au départ de Compiègne entre 1942 et 1944. Dans le respect absolu de la vérité historique, qui n'est pas le cas actuellement.
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  • Gardien et passeur de Mémoire. Défenseur du respect de la vérité historique. Créateur et administrateur de ce site dédié à la Mémoire de la Déportation.
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La perte de la mémoire du passé est sans doute la pire infortune qui puisse frapper un peuple ainsi qu'un individu. (Ferdinand LOT)

 

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31 octobre 2014 5 31 /10 /octobre /2014 19:00

Les honneurs militaires seront rendus à l’adjudant Thomas Dupuy le mercredi 5 novembre en l’Hôtel national des Invalides à Paris.

Une cérémonie intime d’honneurs militaires réservée à la famille et aux proches sera présidée par le général d’armée aérienne Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, en présence du général de division Grégoire de Saint-Quentin, commandant les opérations spéciales, à l’Hôtel national des Invalides à 10h.

Auparavant, le cortège funèbre passera sur le pont Alexandre III entre 9h30 et 9h45. En cette circonstance, le général de corps d’armée Hervé Charpentier invite le plus grand nombre de nos concitoyens à manifester leur hommage et leur solidarité avec l’adjudant Thomas Dupuy, mort pour la France dans l’accomplissement de sa mission, par une présence digne, silencieuse et fraternelle sur le pont Alexandre III, à 9h30.

Dans la matinée du 5 novembre, aux Invalides, l'adjudant Dupuy recevra à titre posthume sa troisième citation sur sa Croix de la Valeur militaire -une citation à l'ordre de l'Armée avec palme- et la Médaille militaire, des deux généraux présents.
Dans l'après-midi, à Orléans, il sera promu adjudant et recevra la Croix de Chevalier dans l'Ordre national de la Légion d'honneur à titre posthume du Ministre de la Défense.

Engagé au Mali depuis le 2 août dernier, l’adjudant Thomas Dupuy a été tué dans la nuit du 28 au 29 octobre 2014 alors qu’il participait à une mission conduite par la force Barkhane pour neutraliser un groupe armé terroriste dans le massif des Ifoghas, au Mali. Il appartenait au commando parachutiste de l’air (CPA) n° 10 de la base aérienne 123 d’Orléans (Loiret).

Image D.R. page facebook en soutien à nos soldats

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29 octobre 2014 3 29 /10 /octobre /2014 06:07
Le sergent-chef Thomas Dupuy. © Photo Armée de l'air

Le sergent-chef Thomas Dupuy. © Photo Armée de l'air

Un soldat français des Forces Spéciales tué lors d'affrontements dans la nuit du 28 au 29 octobre, au Mali.

Thomas Dupuy, né à Toulouse et âgé de 32 ans, était sergent-chef, il appartenait au Commando parachutiste de l'air (CPA) n°10, basé à Orléans.

Engagé dans les Armées françaises depuis 2005, il avait notamment servi en Afghanistan en 2011, avant de rejoindre le théâtre d'opérations au Sahel l'été dernier.

Le sergent-chef Thomas Dupuy était un spécialiste dans les domaines de l'appui aérien, des transmissions opérationnelles et du saut à ouverture à très haute altitude.

Deux autres militaires français ont été blessés durant cette mission menée par la force française "Barkhane".

Nos pensées émues et attristées vont vers sa famille et les familles des deux autres militaires blessés.

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 20:00

Héros de la Première Guerre mondiale, le soldat de 2ème classe, Albert Roche est décoré de la Croix de la Légion d'honneur et présenté comme le premier soldat de France par le général Ferdinand Foch.



Novembre 1918 : la guerre, enfin, est terminée. Oubliées les craintes, les souffrances et les restrictions, terminé le régime allemand ; après 47 ans, l'Alsace redevient française. Le cœur est à la fête et ils sont des milliers à défiler dans les rues de Strasbourg, à chanter La Marseillaise et à acclamer le général Foch au pied de l'hôtel de ville.

Coiffé de son képi, le général apparaît au balcon de l’hôtel de ville, ce 27 novembre 1918. La foule en délire scande son nom : « Foch ! Foch ! Vive Foch ! » Le général salue la foule, retourne à l'intérieur, puis revient en compagnie d'un modeste soldat de deuxième classe.

 

D'un geste, Foch exige le silence et présente l'individu épinglé de la Croix de la Légion d'honneur : « Alsaciens, je vous présente votre libérateur Albert Roche, le premier soldat de France ! »

 

Albert ROCHE et le Général Ferdinand FOCH à Strasbourg, le 27 novembre 1918   -   Albert ROCHE, Légion d’honneur, Médaille militaire, Croix de guerre avec douze citations (photos D.R.)
Albert ROCHE et le Général Ferdinand FOCH à Strasbourg, le 27 novembre 1918   -   Albert ROCHE, Légion d’honneur, Médaille militaire, Croix de guerre avec douze citations (photos D.R.)

Albert ROCHE et le Général Ferdinand FOCH à Strasbourg, le 27 novembre 1918 - Albert ROCHE, Légion d’honneur, Médaille militaire, Croix de guerre avec douze citations (photos D.R.)

 


Mais qui est ce jeune homme ? Qu'a-t-il fait pour mériter tant d'honneur, et ce titre enviable de «premier soldat de France»?



L’Armée ne veut pas d'Albert Roche

Né le 5 mars 1895 à Réauville, dans l'arrondissement de Montélimar, Albert Séverin Roche est issu d'une famille nombreuse de cultivateurs. En 1913, il a 18 ans lorsqu'il se présente au conseil de révision. Mais la déception est à la hauteur de la réponse : jugé trop chétif, il est refusé.

À la déclaration de la guerre, en août 1914, il décide toutefois de s'engager. Malgré le refus de son père, qui préfère l'avoir à ses côtés pour les travaux des champs. Mais le jeune homme veut servir son pays et « faire la guerre » aux Boches. Il quitte donc le village de nuit, direction le camp d'Alban : là, parait-il, ils acceptent les volontaires. De fait, on l'accepte. Mais seconde déception : mal aimé et mal noté, le jeune homme ne connaît de la guerre que les quatre murs du camp d'instruction. Roche enrage. Il se sauve. On le rattrape et c'est la prison. Rien ne laisse alors présager l'avenir militaire radieux qu'on lui connaît à l'issue de la guerre.

 

Albert Roche, le chasseur aux 9 blessures et aux 1180 prisonniers

En prison, le « déserteur » réclame sa mutation au front. Finalement, n'est-ce pas le sort réservé aux mauvais soldats : les envoyer au front se faire tuer ? L'officier accepte et Roche obtient enfin ce qu’il voulait, en octobre 1914, il est affecté au 30ème bataillon de Chasseurs à pied, puis, en juillet 1915, il rejoint le 27e bataillon engagé sur l'Aisne. Là, Roche va faire la guerre à sa manière.

Envoyé dans le camp ennemi avec deux camarades pour détruire un nid de mitrailleuses, le jeune Roche laisse tomber une poignée de grenades dans le tuyau de cheminée du poêle avec lequel les Allemands se chauffent. L'explosion fait plusieurs morts, et les blessés se rendent facilement, croyant être attaqués par un bataillon entier. Roche revient avec huit prisonniers et les mitrailleuses allemandes. Un acte audacieux qui impose vite le respect au sein du bataillon : Roche n'est plus le « mal-aimé ».

À lui tout seul, Roche défend une tranchée de Sudel, en Alsace : toute sa section a été fauchée, tous ses camarades sont morts. Il met alors en batterie leurs « Lebels » sur toute la ligne en passant d'un fusil à l'autre ; il charge, tire, recharge, tire encore. La ruse réussit, les Allemands imaginant la tranchée solidement tenue, ils se replient.

Quelques mois plus tard, un nouvel acte de bravoure et d'audace : capturé avec son lieutenant blessé, Albert Roche saute sur l'officier qui l'interroge, le braque avec son propre revolver et tient en joue les autres gardiens allemands. Ce jour-là, il revient avec son lieutenant sur le dos, Albert Roche a fait 42 prisonniers.

À coups de feu, d'audace et de bluff, « celui-dont-on-ne-voulait-pas » aura fait quelques 1180 prisonniers durant la Grande Guerre.

 

 

Albert Roche envoyé au peloton d'exécution pour abandon de poste

Au Chemin des Dames, le capitaine du bataillon est grièvement blessé entre les lignes. N'écoutant que son courage, Roche vole à son secours et rampe près de six heures pour le retrouver, et quatre heures encore pour le ramener. Il le confie aux brancardiers : le capitaine a perdu connaissance, et Roche, épuisé, s'endort dans un trou de guetteur.
Réveillé par une patrouille commandée par un lieutenant français, il est immédiatement arrêté pour « abandon de poste : exécution dans les 24 heures ». Roche ne peut s'expliquer, il n'a aucun témoin, et en période de mutineries les procès vont vite, trop vite. Conduit dans une tranchée pour y être fusillé, une estafette envoyée par le capitaine sauvé, qui est sorti du coma, vient au secours du valeureux soldat. De plus, son capitaine le propose pour la Médaille militaire.
De là, la légende d'Albert Roche est née et fait le tour de France.

 



Albert Roche, un combattant décoré

Au cours des combats, Albert Roche est blessé à neuf reprises. À chaque fois, il refuse d’être envoyé à l’arrière pour y être soigné. Un jour il s’opère lui-même pour s’extraire une balle.

Chevalier puis Officier de la Légion d’honneur, Médaille militaire, Croix de guerre avec douze citations dont quatre à l’ordre de l’Armée, Croix du combattant volontaire, Albert Roche finit la guerre couvert de décorations.

Albert Roche avait sa part d’ombre, mais il connut aussi de rares moments dans la lumière. En 1920, il fait partie des onze braves qui désignent le Soldat Inconnu et il est un des huit combattants qui portent le cercueil jusqu’à l’Arc de Triomphe. En 1925, il fait partie aussi de la maigre délégation française invitée à la table du roi Georges V d’Angleterre lors des obsèques du maréchal Lord French.

 

 

Albert Roche, un héros oublié

 

Après la guerre, Albert Roche rentre dans sa région, à Réauville où il épouse une fille de Colonzelle, village voisin du sien et travaille comme cartonnier.

Albert Roche a participé aux cérémonies les plus grandioses, côtoyé les plus grands, accompagné la dépouille du Soldat inconnu à Paris et mangé à la table du roi d'Angleterre.

Il décédera le 15 avril 1939, à l'âge de 44 ans, fauché par une voiture alors qu'il descend du car qui le ramène de la cartonnerie. Comme l'écrit l'historien Pierre Miquel dans La Grande Guerre au jour le jour, aux Éditions Pluriel : « Cet homme avait traversé quatre ans de guerre, il avait été neuf fois blessé, il avait mille fois frôlé la mort, il avait bien failli être injustement fusillé comme mutin. Il avait échappé à tous les dangers, à tous les accidents. Il se fait tuer vingt ans plus tard, en rentrant chez lui, à la descente de l'autocar ».

 

 

Aujourd'hui, son nom n'est pas de ceux que l'on enseigne ou que l'on retrouve dans les livres d'histoire et les dictionnaires. Victime du temps qui lui préfère les grands – ceux qui ont modelé le siècle – seul un buste au parvis de sa demeure natale évoque celui qui fut – et restera – le « premier soldat de France ».

 

 

Source texte : encyclopédie wikipédia - Georges Bourquard, ledauphine.com - Maurice Bourdon, suite101.fr

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19 octobre 2014 7 19 /10 /octobre /2014 10:00
Portrait de Louise de Bettignies. Source : archives départementales du Nord

Portrait de Louise de Bettignies. Source : archives départementales du Nord

 

Pendant la Grande Guerre, le mot « résistant » ne fut jamais employé en tant que substantif, contrairement à ce qui se passa pendant la Seconde Guerre mondiale. Pour désigner les personnes qui, entre 1914 et 1918, s’opposent à l’occupation allemande, c’est le terme ancien d’« espion » qui est utilisé.



Ce sont des renseignements précis sur le dispositif allemand que recherchent prioritairement les Alliés. Ils s’attachent, pour cela, à recruter dans les régions occupées, des agents susceptibles de recueillir et de transmettre des informations fiables. C’est à Folkestone qu’est installé le Bureau interallié de renseignements sous la conduite d’un officier britannique, le Major Cecil Aylmer-Cameron. Il dispose des données fournies par les 2e Bureaux français et belge. Il faut attendre cependant mars 1918, lorsque le général Foch est nommé Généralissime de toutes les armées alliées, pour que le Bureau de Folkestone devienne l’organisme coordinateur unique de tous les services de renseignement alliés. Pour assurer les liaisons entre les territoires occupés et les secteurs sous contrôle allié, les réseaux utilisent essentiellement des pigeons-voyageurs. L’interception de certains d’entre eux provoquera le démantèlement de plusieurs organisations. Le Bureau de Folkestone supervise deux antennes hors du Royaume-Uni : l’une est à Rotterdam, dans les Pays-Bas neutres, l’autre à Montreuil-sur-Mer, à l’arrière du front.

 

C’est à Saint-Omer, où se trouve, jusqu’en 1916, le quartier-général britannique du général French, que les services de renseignement contactent, pour la première fois, une jeune femme, originaire du Nord, Louise de Bettignies. Elle diffuse, depuis le début de l’Occupation, des messages de Lillois, soumis au joug allemand, à leurs compatriotes demeurés libres. Louise de Bettignies est née à Saint-Amand-les-Eaux en 1880, dans une famille aristocratique mais dépourvue de fortune. Après ses études au lycée de Valenciennes, elle devient préceptrice dans de grandes familles, dans plusieurs pays européens. C’est une jeune femme moderne, qui parle couramment l’anglais, l’allemand, l’italien et se débrouille en russe, en tchèque et en espagnol. Dans les premiers mois de la guerre, après l’arrivée des Allemands à Lille où elle résidait, elle s’est réfugiée à Saint-Omer, et a travaillé à soigner les blessés. Initialement abordée par le 2e Bureau français, elle préfère s’engager au sein de l’Intelligence Service. Elle suit une formation approfondie en Angleterre, au cours de laquelle on lui apprend l’emploi des codes, la manière de dresser des plans, les méthodes pour collecter et transmettre les informations. Elle prend dès lors le pseudonyme d’Alice Dubois.



Louise de Bettignies est infiltrée en Belgique et reçoit un emploi de couverture dans une société néerlandaise, la Compagnie des Céréales de Flessingue. Sa mission essentielle est d’identifier les mouvements de troupes allemandes dans la région lilloise, plaque tournante principale de l’armée allemande dans cette partie du front ouest. Au printemps 1915, le réseau « Alice » regroupe 80 personnes, des hommes et des femmes, de toutes conditions sociales. Ils surveillent les trains, repèrent les emplacements des batteries de canons, des dépôts de munitions, les résidences des états-majors, assurent le passage de soldats alliés vers les Pays-Bas. Le réseau bénéficie des compétences d’un belge de Mouscron, De Geyter, propriétaire d’un laboratoire de chimie industrielle, qui réalise les faux papiers. Des « courriers » assurent la transmission des renseignements, au plus vite, vers la Hollande. Le réseau Alice compte bientôt 80 personnes dans la région de Lille-Roubaix-Tourcoing, le plus souvent des employés des chemins de fer ou des postes, des voituriers, toutes personnes amenées à se déplacer ou alors des personnes habituées au secret professionnel ou confessionnel, comme des médecins ou des prêtres. Elle s’associe au printemps 1915, à Marie-Léonie Vanhoutte qui se fait appeler « Charlotte Lameron ». A l’été 1915, elles étendent leur service au secteur de Cambrai-Valenciennes-Saint-Quentin.

 

Les Allemands ont d’emblée pris des mesures répressives brutales pour empêcher le développement des activités d’espionnage. Il y aura, sur l’ensemble de la guerre, 21 condamnations à mort dans le Nord et de multiples peines de prison et de travaux forcés.



Parmi les principales victimes se trouve un jeune étudiant, Léon Trulin, qui avait organisé un petit réseau de renseignement, « Léon 143 », rattaché au réseau Alice. Il est fusillé le 8 novembre 1915 dans les fossés de la citadelle de Lille, à l’âge de 18 ans. Né à Ath, en Belgique, le 2 juin 1897, Léon Trulin s’est établi, avec sa famille, à La Madeleine-lez-Lille, en 1902. Dans les premières semaines de la Grande Guerre, après l’invasion allemande, il se rend en Angleterre pour s’engager dans l’armée belge, mais est refusé en raison de son jeune âge. Il se tourne vers les Britanniques. Ceux-ci lui proposent de retourner en territoire occupé pour créer une organisation de renseignement. Celle-ci se développe dans les premiers mois de l’année 1915. Trulin est aidé par d’autres jeunes gens : Raymond Derain (18 ans), Marcel Gotti (15 ans), André Herman (18 ans), Marcel Lemaire (17 ans) et Lucien Deswaf (18 ans). Il assure lui-même la transmission des documents vers la Hollande. Il est arrêté dans la nuit du 3 au 4 octobre 1915, près d’Anvers : dans son portefeuille, plusieurs rapports, des photographies et des plans d’installations militaires allemandes. Il est condamné à mort pour « espionnage ». En septembre 1919, Léon Trulin sera attributaire, à titre posthume, de la Croix de guerre britannique et sera fait, le 30 janvier 1920, Chevalier dans l’Ordre de l’Empire Britannique.



Louise de Bettignies, qui franchissait chaque semaine la frontière belgo-hollandaise pour transmettre ses rapports au service anglais, fait l’objet d’une recherche intensive par le contre-espionnage allemand. Elle tombe dans une souricière, le 20 octobre 1915, à Froyennes, près de Tournai. Détenue à la prison Saint-Gilles de Bruxelles, elle est, le 19 mars 1916, condamnée à mort. Or, cette peine est prononcée alors qu’une puissante campagne internationale est en cours pour protester contre les exécutions, à Bruxelles, de l’infirmière britannique Edith Cavell et de la résistante belge Gabrielle Petit. Louise de Bettignies est graciée par le gouverneur Bissing et voit sa peine commuée en travaux forcés à perpétuité. Le 21 avril 1916, elle est emprisonnée à la forteresse de Sieburg. Cependant, sa notoriété et son prestige sont déjà considérables en France et en Grande-Bretagne. La veille de son arrivée à Sieburg, elle a été citée à l’ordre de l’armée française par le général Joffre.

 

Victime de mauvaises conditions de détention – elle a été mise au cachot pour avoir incité ses co-détenues à refuser de travailler pour les Allemands –, Louise de Bettignies meurt à l’hôpital Sainte-Marie de Cologne le 27 septembre 1918, des suites d’une pleurésie mal soignée. Son corps sera transféré à Lille en mars 1920 où des funérailles solennelles seront organisées. Louise de Bettignies est inhumée à Saint-Amand-les-Eaux, sa ville natale. La croix de bois que les Allemands mirent sur sa tombe, à Cologne, est, depuis 1994, présentée dans une vitrine dans la basilique de Notre-Dame-de-Lorette.

 



Plusieurs monuments évoquent, à Lille, la mémoire des « Résistants » de la Grande Guerre :
- la statue de Louise de Bettignies, Boulevard Carnot,
- la statue de Léon Trulin, située au début de la rue qui porte son nom, à deux pas de l’Opéra,
- le Monument des fusillés lillois montrant l’exécution des membres du « Comité Jacquet », à l’entrée de l’Esplanade.



Yves LE MANER,
Directeur de La Coupole, Centre d'Histoire et de Mémoire du Nord–Pas-de-Calais

 

 

Source : site internet externe : http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/

Résistance : le réseau Alice, Louise de Bettignies
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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 20:00
1939-1945 - Les Françaises au coeur de la guerre

En France, en 1939, les femmes ne sont pas citoyennes, les espérances d'émancipation entrevues au sortir du premier conflit mondial sont retombées rapidement, ne débouchant ni sur des actes politiques concrets, ni sur un changement des mentalités.


Dans les premiers mois de la guerre, 800 000 d'entre elles se retrouvent brusquement seules, chefs de famille, la débâcle de juin 1940 ayant fait plus d'un million et demi de prisonniers.


Pour certaines, il s'agira alors de nourrir, vêtir, chauffer leurs familles, au quotidien, subissant l'Occupation, ses privations et ses violences, subissant aussi Vichy, qui prône les mères au foyer et fait de la procréation un enjeu national.


Pour d'autres, refusant la collaboration, viendra le temps de s'engager dans la Résistance : agents de liaison, cantinières, combattantes les armes à la main... 10 000 d'entre elles connurent la déportation, comme nombre de femmes juives françaises à partir de 1942.


Ce livre n'écarte aucun aspect de la vie des femmes. Il aborde les violences sexuelles subies sous l'Occupation et à la Libération, le châtiment des tondues, l'émergence de la figure de la femme dans le cinéma des années 1940, les poétesses et écrivaines d'alors, les premières revendications féministes et la récompense du droit de vote en 1945.


Emaillé de portraits de grandes femmes de l'époque, comme Rose Valland (répertoriant les œuvres d'art pillées par les nazis pour mieux les récupérer après la guerre) ou Lucie Aubrac, ce livre propose une relecture de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, à travers le prisme du « deuxième sexe ».

 

Évelyne Morin-Rotureau a dirigé cet ouvrage. Historienne de formation, elle a été chargée de mission aux Droits des femmes et à l'égalité pour le département de la Sarthe. Par des colloques, des émissions de radio, des expositions, elle cherche à vulgariser l'histoire des femmes auprès d'un large public. Elle a dirigé chez Autrement la série Combats de femmes : 1939-1945 (2002), 1789-1799 (2003) et 1914-1918 (2004) et le beau livre Françaises en guerre. 1914-1918.

 

Cet ouvrage réunit les contributions des meilleurs spécialistes :

Christine Bard, Dominique Veillon, Yvonne Kniebiehler, Annette Wierviorka, Insa Meinen, Élodie Jauneau, Sylvie Chaperon, Luc Capdevila, Corinne Bouchoux et Geneviève Sellier.

 

 

 

 

Ouvrage collectif sous la direction d'Evelyne Morin-Rotureau

 

Une coédition du Ministère de la Défense (SGA/DMPA) avec les éditions Autrement.

 

Avec le soutien de la Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives (DMPA).

 

 

Auteur : Ouvrage collectif

Editeur : Autrement / Ministère de la Défense (SGA/DMPA)

ISBN : 978-2-7467-3895-9 EAN : 9782746738959 Prix : 30 €

 

 

Sortie aujourd'hui 15 octobre 2014

 

 

Source : Ministère de la Défense (SGA/DMPA)

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12 octobre 2014 7 12 /10 /octobre /2014 13:40
L'esprit de Résistance dans les territoires occupés en France

l'association des amis de la Fondation de la Résistance, organise, le 19 novembre prochain, un colloque (sur invitation) sur le thème :

 

L'esprit de Résistance dans les territoires occupés en France en 1870-1871, puis dans le Nord de la France de 1914 à 1918 et en France occupée en 1940-1944

 

Suivant les mots de l’historienne Claire Andrieu (Dictionnaire de la Résistance) : « Un point commun relie 1870, 1914, et 1939 : trois fois en l’espace de la vie d’un homme, la France est envahie par les Allemands ; Si bien qu’avant 1914 la première mémoire de la Résistance est celle de 1870-1871 »…

Côté français la littérature et les arts des XIX et XXèmes siècles ont honoré cette première Résistance : Maupassant, (Boule de suif…Mademoiselle Fifi,…,Le Père Milon,…) Arthur Rimbaud (Le dormeur du Val) Victor Hugo « Que toutes les communes se lèvent ! Que toutes les campagnes prennent feu ! O citoyens, dans les cailloux du chemin, ce que vous leur jetez à la face, c’est la patrie » La Résistance est aussi le nom de la sculpture en neige que Falguière produit pour le « le Musée de neige » réalisé sur les fortifications de Paris lors du siège de l’hiver 1871.

Mais du côté allemand également, le souvenir des « francs-tireurs » de 1870-1871 a joué un rôle important dans les modalités des occupations suivantes y compris en dehors des frontières françaises. Le Belgique en fera particulièrement les frais.



Pendant la Première Guerre mondiale, plusieurs départements français sont à nouveau occupés, au Nord-Est. L’influence de cette occupation sur celle de 1940, peu connu du reste du territoire, est pourtant passionnante à examiner car elle se prête à une comparaison avec le cas de la Belgique.

C’est donc à partir de la question de la mémoire et de l’héritage de la mémoire de la Résistance d’une guerre à l’autre, chez les occupés mais aussi les occupants que l’on se propose d’analyser les formes de résistance qui se sont développées sous trois occupations 1870-1871, 1914-1918 et 1939-1945.

 



Thèmes abordés au cours de ce colloque :

Au cours de la guerre de 1870-1871 : La question de la Résistance : usage du terme, ampleur et formes qu’elle prend en France en 1870-1871. Le rôle des Francs-tireurs ? La réponse aux Francs-tireurs par les Allemands.

Intervention du Colonel Armel Dirou auteur du livre "La Guérilla en 1870" (Ed. Bernard Giovanangelli).

14h15 à 14h35.



Au cours de la guerre 1914-1918 : L’héritage de 1870-1871 chez les Allemands (la vision du « franc-tireur », son rôle dans la répression contre les civils). Héritage de la Résistance 1870-1871 dans le Nord-Pas-de-Calais. Quelles formes de Résistance dans les territoires occupés du Nord et en Belgique ? Parcours de quelques figures de cette Résistance.

Intervention de Philippe Nivet, professeur de l’Université de Picardie. Historien et auteur de "La France occupée 1914-1918". (Ed. Armand Collin).

14h40 à 15h00



Pendant l’entre-deux guerres 1914-1918 - 1939-1945 : La mémoire de la Résistance dans les territoires occupés en 1914-1918 : dans le Nord et la Belgique. Les figures mises en avant, au niveau national comme au niveau local, dans la mémoire officielle comme dans la mémoire vive.

Intervention Emmanuel Debruyne docteur en Histoire à l’Université catholique de Louvain, chargé de recherches.

15h05 à 15h25



Pause de 10 à 15 minutes



Au cours de la guerre 1939-1945 : Les avatars de la vision du « francs-tireurs » chez l’occupant, au temps du nazisme. Quelle filiation de la Résistance avec celle de 1914-1918 dans des régions occupées du Nord de la France et en Belgique dans l’esprit et les moyens. Portrait des femmes et des hommes ayant incarnés cette filiation.

Intervention de Laurent Thiery professeur au centre d'Histoire du Nord-Pas-de-Calais d'Elfaut "La Coupole".

15h35 à 16h00



L’esprit de Résistance : Une filiation ?

Intervention de Thierry Vivier professeur à l’Université de Tours Auteur : Touraine année terrible 1870-1871 - 1940-1945. Châtelains et paysans en résistance.

16h10 à 16h30

 

 

Une table ronde de conclusion, présidée par Gilles Perrault, aura lieu de 16h35 à 17h30.

 

L'esprit de Résistance dans les territoires occupés en France

Ce colloque se déroulera à la mairie du IIIème

2, rue Spuller à Paris

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 20:00
Les résistances, le grand Limousin

France 3 Limousin, le Musée de la Résistance de Limoges et Kien Production s'associent pour la projection-débat d'un webdocumentaire qui aura lieu au musée de la Résistance  le mercredi 15 octobre 2014 à 14h30, en présence de Jan Vasak, auteur-réalisateur, de témoins et de Pascal Plas, historien.

 

Pour la première fois, une plateforme interactive et pédagogique, initiée par France 3 Limousin, donne la parole à ces derniers témoins de l'armée des ombres et explore les fonds d'archives historiques.

Il s'agit d'un véritable outil pédagogique à exploiter en classe ou chez soi grâce à des portraits, témoignages, récits et documents de près de 250 résistants de toutes les régions françaises de métropole.

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 20:00

Le Concours national de la Résistance et de la Déportation (CNRD) a été créé officiellement en 1961 par Lucien Paye, ministre de l'Éducation nationale, à la suite d'initiatives de la Confédération Nationale des Combattants Volontaires de la Résistance (CNCVR), de la Fédération Nationale des Déportés et Internés de la Résistance (FNDIR) et de l'association " Le Réseau du Souvenir " du Révérend-Père Michel Riquet.


Ce concours a pour objectif de perpétuer chez les jeunes Français la mémoire de la Résistance et de la Déportation afin de leur permettre de s'en inspirer et d'en tirer des leçons civiques dans leur vie d'aujourd'hui.

L’UNADIF-FNDIR, un initiateur du Concours national de la Résistance et de la Déportation en 1961, membre du jury national et des jurys départementaux depuis l'origine du concours communique le Palmarès national du CNRD 2013-2014.

Le thème 2013-2014 était : « La libération du territoire et le retour à la République ».

 

35 083 élèves issus de 1 718 établissements répartis sur l'ensemble du territoire national ainsi que d'établissements français à l'étranger ont participé au concours de l'année scolaire 2013-2014. Plusieurs centaines d'entre eux ont reçu des prix attribués, en mai et juin 2014, par les jurys départementaux. Les meilleurs travaux ont été transmis au jury national par les directions des services départementaux de l'Education nationale.

Après avoir examiné l'ensemble des travaux qui lui ont été remis, le jury national du Concours national de la Résistance et de la Déportation réuni à Paris le 24 septembre 2014, a arrêté le palmarès suivant :

CLASSES DE LYCEE

Première catégorie « Réalisation d'un devoir individuel en classe » Prix :

Clara MILLET, du lycée général et technologique "Jean Michel" à Lons-le-Saunier (département du Jura, académie de Besançon) ; Francesco OLIVO-CASASOLA, du lycée général et technologique "Saint-Joseph" à Thonon-les-Bains (département de la Haute-Savoie, académie de Grenoble) ; Monia SAVEL, du lycée général et technologique "Simone Weil" au Puy-en-Velay (département de la Haute-Loire, académie de Clermont-Ferrand) ; Myriam STYCZEN, du lycée général et technologique "Notre-Dame de Bury" à Margency (département du Val-d'Oise, académie de Versailles).

Mentions : Bénédicte COLIN, du lycée général "Kléber" à Strasbourg (département du Bas-Rhin, académie de Strasbourg) ; Florette COUDRIET, du lycée polyvalent "Edouard Belin" à Vesoul (département de la Haute-Saône, académie de Besançon) ; Caroline LAVERROU-KRAUSER, du lycée général "Saint-Louis de Gonzague" à Perpignan (département des Pyrénées-Orientales, académie de Montpellier) ; Candice LUISSINT, du lycée général et technologique "Jardin d'Essai" aux Abymes (département de la Guadeloupe, académie de la Guadeloupe).

Deuxième catégorie "Réalisation d'un travail collectif" Prix : Les élèves du lycée polyvalent "du Dauphiné" à Romans-sur-Isère (département de la Drôme, académie de Grenoble) ; Les élèves du lycée polyvalent "Jan Lavezzari" à Berck-sur-Mer (département du Pas-de-Calais, académie de Lille) ; Les élèves du lycée général et technologique "Arthur Varoquaux" à Tomblaine (département de la Meurthe-et-Moselle, académie de Nancy-Metz).

Mentions : Les élèves du lycée professionnel "Sauxmarais" à Tourlaville (département de la Manche, académie de Caen) ; Les élèves du lycée professionnel "Frédéric Faÿs" à Villeurbanne (département du Rhône, académie de Lyon) ; Les élèves du lycée professionnel "Hector Guimard" à Paris (département de Paris, académie de Paris) ; Les élèves de l'unité locale d'enseignement (ULE) de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (département de l'Essonne, académie de Versailles) ; Les élèves du lycée polyvalent "Camille Pissaro" à Pontoise (département du Val-d'Oise, académie de Versailles).

Troisième catégorie "Réalisation d'un travail collectif audiovisuel" Prix : Les élèves du lycée général "Vaugelas" à Chambéry (département de la Savoie, académie de Grenoble) ; Les élèves du lycée général et technologique "Jean Monnet" à Annemasse (département de la Haute-Savoie, académie de Grenoble).

Mentions : Les élèves du centre EPIDE (établissement public d'insertion de la Défense) de Belfort (Territoire de Belfort, académie de Besançon) ; Les élèves du lycée général et technologique "Notre-Dame de Campostal" à Rostrenen (département des Côtes-d'Armor, académie de Rennes).


CLASSES DE TROISIEME (COLLEGE)

Quatrième catégorie "Réalisation d'un devoir individuel en classe" Prix :

Lisa FIDON, du collège "Louis Pasteur" à Jussey (département de la Haute-Saône, académie de Besançon) ; Baptiste TOURTELIER, du collège "Louis Pasteur" à Villemomble (département de la Seine-Saint-Denis, académie de Créteil) ; Lucie FAYETTE, du collège "Vendôme" à Lyon (département du Rhône, académie de Lyon) ; Baptiste THOLONIAT, du collège "Colbert" à Châteauroux (département de l'Indre, académie d'Orléans-Tours).

Mentions : Manon CHEVALIER, du collège "Europe - Jean Monnet" à Bourg-de-Péage (département de la Drôme, académie de Grenoble) ; Célia TERRATS, du collège "Saint-Exupéry" à Perpignan (département des Pyrénées-Orientales, académie de Montpellier) ; Louis-Barthélémy LEGOUX, du collège "Stanislas" à Paris (département de Paris, académie de Paris) ; Laurie PERROCHAUD, du collège "Albert Camus" à Frontenay-Rohan-Rohan (département des Deux-Sèvres, académie de Poitiers).

Cinquième catégorie "Réalisation d'un travail collectif" Prix : Les élèves du collège "Marie Marvingt" à Tallard (département des Hautes-Alpes, académie d'Aix-Marseille) ; Les élèves du collège "La Roche Beaulieu" à Annesse et Beaulieu (département de la Dordogne, académie de Bordeaux) ; Les élèves du collège "André Malraux" à Amboise (département d'Indre-et-Loire, académie d'Orléans-Tours).

Mentions : Les élèves du collège "Lucie Aubrac" à Morvillars (Territoire de Belfort, académie de Besançon) ; Les élèves du collège "Armand Lanoux" à Champs-sur-Marne (département de Seine-et-Marne, académie de Créteil) ; Les élèves du collège "François Villon" à Saint-Gély du Fesc (département de l'Hérault, académie de Montpellier).

Sixième catégorie "Réalisation d'un travail collectif audiovisuel" Prix : Les élèves du collège "Sadi Carnot" à Pointe-à-Pitre (département de la Guadeloupe, académie de la Guadeloupe) ; Les élèves du collège "Massenet Fourneyron" au Chambon-Feugerolles (département de la Loire, académie de Lyon).

Mentions : Les élèves du collège "Léonard de Vinci" à Tours (département d'Indre-et-Loire, académie d'Orléans-Tours) ; Les élèves du collège "Michèle Pallet" à Angoulême (département de la Charente, académie de Poitiers).

 

L’UNADIF ET LA FNDIR RENOUVELLENT LEURS PLUS CHALEUREUSES FELICITATIONS A TOUS LES LAUREATS

 



CNRD 2014 - 2015

Enseignants et élèves, mobilisez-vous et inscrivez-vous nombreux pour le CNRD de cette année scolaire 2014 – 2015, dont le thème est :

« La libération des camps nazis, le retour des déportés et la découverte de l'univers concentrationnaire «

 

Palmarès du Concours national de la Résistance et de la Déportation 2013-2014

Vous trouverez sur le site internet www.unadif.fr comme chaque année, dans les différentes rubriques, de nombreux documents d’aide à la préparation du concours, la brochure nationale est disponible sur le site internet depuis septembre :

http://www.unadif.fr/pedagogie/concours-national-de-la-resistance-et-de-la-deportation

http://www.unadif.fr/documents-pedagogiques

http://www.unadif.fr/histoire-et-temoignages/temoignages

 


PARTICIPEZ nombreux au CNRD 2014-2015 !

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 05:00

La 17ème édition des "Rendez-vous de l’Histoire"

 

se déroulera du 9 au 12 octobre 2014 à Blois

 

sur le thème : " Les Rebelles "

Les Rendez-vous de l'Histoire

Les Rendez-vous de l’Histoire est un lieu unique d’échanges, de discussions et de divertissement entre historiens et grand public. 

 

Lancé il y a plus de seize ans, le Festival s’impose désormais comme l’un des foyers intellectuels de premier plan en France.

 

Historiens, responsables politiques et associatifs, journalistes, écrivains, éditeurs, enseignants, étudiants, ou passionnés d’histoire s’y retrouvent pour échanger idées et projets.

 

Le festival vous offre des spectacles, des lectures, des films, des expositions… tout par rapport au sujet "les Rebelles".

 

 

"Les Rebelles 
Faire l’histoire des rebelles, c’est avancer avec ceux qui se soulèvent, comprendre comment émergent ces figures singulières, ce qu’elles mettent en avant. Les rebelles exercent leur liberté non sous la forme de la mobilité, mais sous celle de la résistance, obstinée, ils sont des réfractaires, de ceux qui résistent et s’attachent aux mondes anciens mais dans cette résistance ils peuvent devenir des producteurs d’utopies, inventeurs de mondes nouveaux. Ils font parfois mouvements, déclenchent des révolutions, entraînent à leur suite d’autres révoltés. Ceux-ci les rejoignent dans leur sécession ou suivent leur exemple par des cheminements incertains. "

 

 

 

Gérard BOCQUERY

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27 septembre 2014 6 27 /09 /septembre /2014 13:32
Exposition : "Bientôt la liberté nous reviendra"

La double fin du camp de Natzweiler,

une exposition itinérante franco-allemande.

 

25 novembre 1944. Des soldats américains découvrent le premier camp de

concentration sur le front ouest : Natzweiler-Struthof.

A l’intérieur de l’enceinte barbelée, le silence est complet.

Plus aucun déporté. Tous ont été évacués par les nazis.

Pour ces hommes à bout de forces, la libération n’est pas pour tout de suite.

 

Pendant de longs et terribles mois, leur calvaire se poursuit au sein du « camp de Natzweiler » réimplanté de l’autre côté du Rhin.

Avec une parfaite maîtrise administrative, les nazis se sont appuyés sur le réseau des camps annexes de Natzweiler pour faire perdurer le camp.

Ils créent même de nouvelles structures.

Jusqu’à la fin de la guerre, « Natzweiler » enrôle de nouveaux forçats au service de l’industrie de guerre allemande.

L’exposition transfrontalière conçue par une équipe franco-allemande retrace l’histoire unique de cette double fin d’un camp de concentration.

Elle donne la parole aux déportés, originaires de toute l’Europe, dans la plupart des cas rescapés des marches de la mort et du chaos.

 

 

 

Dossier de presse de l'exposition

 

 

 

Du 13 septembre 2014 au 1er septembre 2015

source : www.struthof.fr août 2014

 

 

Gérard BOCQUERY

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